». «-ruskin-À-notre-dame-d'amiens and M. De-france, , vol.56, p.726, 1900.

«. Elles, Elles furent l'expression la plus parfaite qu'il y eut jamais des idées d'une époque » (Émile Mâle, L'Art religieux du xiii e siècle en France. Étude sur l'iconographie du Moyen Âge et sur ses sources d'inspiration, des Sommes, des Miroirs, des Images du Monde, p.31, 1898.

, En réalité, p.17

, Le parallélisme entre la rigueur de l'architecture gothique et la rigueur de la pensée scolastique a été ensuite développé surtout par Erwin Panofsky, Architecture gothique et pensée scolastique, 1951.

P. Bourdieu, É. Paris, and . De-minuit, Ce parallélisme a été critiqué à plusieurs reprises, 1967.

, Dans celui-ci, il fait également une allusion implicite au Speculum maius, quand il compare la liturgie à un « miroir, De plus, un des livres de chevet du jeune héros de la Recherche s'apparente à bien des égards à ces sommes du xiii e siècle : Les Mille et une Nuits. En effet, Mâle compare les traditions médiévales relatives à 1. « [...] épinglant ici un feuillet supplémentaire, p.610

, Voir les formules semblables : « à mettre à un endroit quelconque », « à un certain endroit que je choisirai » ou « à mettre à un de ces endroits, et p. 292) et les brouillons de TR (IV, p.982

S. Bonaventurae, Aliquis scribit aliena, addendo, sed non de suo ; et iste compilator dicitur. Aliquis scribit et aliena et sua, sed aliena tamquam principalia, et sua tamquam annexa ad evidentiam ; et iste dicitur commentator, non auctor, Nous nous référons à la distinction entre scriptor, compilator, commentator et auctor, établie par saint Bonaventure et destinée à avoir un grand succès : « Ad intelligentiam dictorum notandum, quod quadruplex est modus faciendi librum, pp.14-15

. Corr and . Xiii, , p.108

T. R. Voir and . Iv, 610 : « je pensais que sur ma grande table de bois blanc

I. V. Tr, L'homme médiéval a souvent imaginé le Démiurge à l'instar d'un artisan qui crée l'oeuvre à partir de ses idées : la métaphore proustienne renverse En outre, la métaphore proustienne du livre-monde renverse la métaphore médiévale du monde-livre, rendue célèbre surtout par saint Bonaventure : « creatura mundi est quasi quidam liber in quo relucet, repraesentatur et legitur Trinitas 2 ». Tout ce qui est créé au monde est comme un livre où l'on lit la Trinité, puisque l'on retrouve partout les vestiges de Dieu. Grâce à ceux-ci, l'homme peut s'élever vers Dieu -à travers le parcours en six étapes décrit par saint Bonaventure dans l'Itinerarium mentis ad Deum -jusqu'à la vision extatique et l'union mystique. Si pour Bonaventure le monde est un livre où l'on lit la Trinité, pour Proust le livre est comme un monde où l'on découvre le Temps. En effet, le héros de la Recherche -et le lecteur avec lui -s'élève par étapes jusqu'à l'appréhension finale du Temps. Cette découverte s'apparente alors chez Proust à une vision extatique 3 ; il note dans le Cahier 57 au folio 13 v o : « je présenterai comme une illumination à la Parsifal la découverte du Temps retrouvé ». Proust fait probablement allusion à la fin de l'opéra de Wagner où Parsifal, en priant, s'abîme dans la contemplation du Graal. Le Temps est le terme vers lequel tend la recherche proustienne, comme le Graal est le terme vers lequel tend la quête des chevaliers de la Table Ronde 4 . Là où les cathédrales se veulent un monument éternel à Dieu, la Recherche se veut un monument éternel au Temps, Émile Mâle, L'Art religieux du xiii e siècle, p.39

, Il est bien connu que Le Temps retrouvé illustre divers aspects de l'écriture proustienne par bien d'autres métaphores 5 . Le livre doit être préparé « comme ce point de vue

, En ce sens, on pourrait rapprocher cette métaphore du concept d'« univers de la fiction » formulé par Thomas Pavel, Excès du roman, 1988.

S. Bonaventurae and . Breviloquium, , p.230

C. , en offrant une structure, permet à Proust d'écrire déjà en août 1909 à Geneviève Straus qu'il vient « de commencer -et de finir -tout un long livre, p.163

, Nous faisons allusion en particulier à la version de La Quête du Saint Graal, roman arthurien en prose du xiii e siècle faisant partie du Cycle-Vulgate, où la quête est jurée par tous les chevaliers de la Table Ronde et accomplie par Perceval, Bohort et Galaad

T. R. Voir and . Iv, , pp.609-610